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Didier Martens
Université Libre de Bruxelles
Bélgica
Vol. 12 Núm. 12 (2013), Tema
DOI: https://doi.org/10.15304/qui.12.2277
Recibido: 10-12-2014 Aceptado: 10-12-2014
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Resumen

La Madone au chanoine Van der Paele (Bruges, Groeningemuseum, 1436), l’une des oeuvres les plus célèbres de Jan van Eyck, a suscité depuis la fin du XVème jusqu’au milieu du XVIIème siècle un grand nombre de copies, plus ou moins fidèles, en général réduites au groupe central de la Vierge à l’Enfant. La plupart de ces copies semblent avoir été réalisées à Bruges. C’est certainement le cas des deux triptyques du XVIème siècle portant clairement l’empreinte du prestigieux modèle, qui sont présentés dans cet article. Ils sont conservés aujourd’hui encore dans des églises de la province de Burgos. Le premier, qui présente des liens avec Gerard David, se trouve à San Juan de Castrojeriz, le second, proche d’Ambrosius Benson, à San Martín Obispo de Santa Cruz de Juarros. Si la référence à la Madone au chanoine Van der Paele est manifeste, il apparaît toutefois que les auteurs des deux triptyquesn’ont pas pris pour exemple l’original eyckien lui-même, mais un modèle intermédiaire. Par ailleurs, l’auteur du triptyque de Castrojeriz s’est permis d’opérer une véritable critique en acte du groupe marial imaginé par Jan van Eyck. Les deux oeuvres non seulement jettent un éclairage sur la pratique de la copie d’après les grands maîtres à Bruges au XVIème siècle, elles mettent également en évidence l’intérêt que suscitaient de telles images ‘rétrospectives’ dans la Castille contemporaine.
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