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Gaston René Demarée
Institut Royal Météorologique Bruxelles, Belgique
Bélgica
Astrid Ogilvie
stitute for Arctic and Alpine Research (INSTAAR), University of Colorado, at Boulder, USA ()
Estados Unidos
n. 29 (2017): Catástrofes y desastres, Artigos
DOI: https://doi.org/10.15304/s.29.4208
plugins.themes.xejournal.currentIssueSubmitted: 21-07-2017 plugins.themes.xejournal.currentIssueAccepted: 09-10-2017 plugins.themes.xejournal.currentIssuePublished: 28-12-2017
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Resumo

Durant l’année 1783, un grand brouillard sec enveloppa l’Hémisphère Nord pendant plusieurs mois. A l’origine de celui-ci, l’éruption volcanique du Lakagígar en Islande qui débuta le 8 juin 1783. La nouvelle de cette éruption ne fut connue à Copenhague qu’au 1er septembre 1783 ; elle fut ensuite répercutée, dans le reste de l’Europe, par le courrier des gazettes. Les naturalistes européens étaient dans l’ignorance complète quant à l’origine du phénomène. Cependant, comme l’année 1783 fut très riche en phénomènes météorologiques, hydrologiques, géophysiques et épidémiques, ils ne manquèrent pas d’y trouver là une explication. Les scientifiques de l’époque répondirent par des interprétations se rattachant à la théorie, déjà dépassée, de la Meteorologica d’Archimède ou bien à des théories nouvelles comme l’électricité atmosphérique.

Benjamin Franklin fut un des premiers scientifiques à établir la relation entre l’éruption volcanique et l’hiver long et rude qui a suivi. L’hypothèse selon laquelle il y aurait une relation potentielle entre l’éruption du Lakagígar et le niveau du Nil au Caire, en Egypte, est discutée. Il s’avère plutôt que les phénomènes météorologiques et hydrologiques de l’année 1783 s’inscrivent tout à fait dans le cadre d’un événement ENSO chaud pluriannuel.

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