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  • Didier Favre
Didier Favre
Francia
Volumen 4, nº2 (Julio 2015). Familia y escuela infantil., Monográfico/Tema del mes, Páginas 43-67
Recibido: 21-02-2018 Publicado: 21-02-2018
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Resumen

En este artículo se aborda la cuestión específica de la participación de las familias, en particular en las creches parentales, tratando la historia de las relaciones que tienen lugar entre padres y profesionales. Se recorre la ambivalente historia de la experiencia de estas relaciones en la realidad francesa, explicando sus fases, desde la inicial (los padres fuera o en espacios limitados de las creches) hasta la más reciente (los padres dentro). En este proceso de cambio la contribución de los colectivos niños-padres ha sido decisiva. Se estudian después las condiciones para que esta cooperación sea posible, entre otras, el reconocimiento de la “doble pertenencia” del niño a la familia y a la institución y una organización instituyente que se apoye en la “competencia colectiva de los actores” en torno a los niños y con ellos. Los niños son actores del proceso de su propia socialización secundaria, actores en el encuentro y el diálogo entre familias e instituciones, jugando así su propio rol, si se les deja espacio de interacción. Termina explicando cómo poner en práctica la cooperación significa escoger la incertidumbre; para que se produzca un reconocimiento mutuo y se genere confianza es necesario poder contar con el otro y esto implica una apuesta arriesgada: dar en primer lugar, construir la reciprocidad hecha de don y de deuda.

Coéducation et relations enfant-parent-professionnel: la participation des parents comme gage de qualité dans les lieux d’accueil collectif du jeune enfant.

Résumée

Pour aborder la question spécifique de la participation des familles, plus particulièrement en crèche parentale, il nous faut traiter de l’histoire des relations mouvementées entre parents et professionnels afin de mieux éclairer les enjeux de coopération entre parents et professionnels. Il s’agit de montrer l’histoire ambivalente des ces relations en France, ses fasses, depuis «les parents dehors» ou confinés à des espaces très limités jusqu’à «les parents dans» les crèches. Quelles sont les conditions nécessaires et préalables à cette participation ? Il y a nécessité de médiations: a) celui de la reconnaissance d’une «double appartenance» de l’enfant et la nécessité pour les «adultes» de la prendre en compte pour agir autrement en connaissance de cause; et b) celui de la nécessité institutionnelle de mettre en oeuvre une «organisation instituant» qui s’appuie sur la «compétence collective des acteurs» autour des enfants et avec eux. Les enfants sont des acteurs du processus de leur propre socialisation secondaire, acteurs dans la rencontre et le dialogue entre familles et institutions, en jouant aussi leur propre rôle, leur propres échanges, pour peu qu’on leur en laisse la place et l’espace d’interaction. Mettre en oeuvre la coopération c’est choisir l’incertitude. Pour une reconnaissance mutuelle et générer la confiance, il faut pouvoir compter sur l’autre à la condition d’un pari risqué : donner en premier; construire la réciprocité faite de don et dette.

 

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