plugins.themes.xejournal.article.main

Beatrice Zucca Micheleto
Groupe de Recherche d'Histoire, Université de Rouen
France
No 24 (2015): De la demografía histórica a la historia social de la población, Articles
DOI: https://doi.org/10.15304/ohm.24.2921
plugins.themes.xejournal.currentIssueSubmitted: 19-11-2015 plugins.themes.xejournal.currentIssueAccepted: 23-11-2015 plugins.themes.xejournal.currentIssuePublished: 04-12-2015
Droit d'auteur (copyright) Comment citer

Résumé

Cet article interroge les pratiques de travail des veuves issues des milieux de l?artisanat et du commerce de la ville de Turin au cours du XVIIIe siècle et se propose d'aller au-delà de l'image, désormais entérinée, de la veuve démunie et destinataire privilégiée du secours des institutions de charité. Les recensements, les règlements des corporations et les actes notariés témoignent de l'engagement des veuves dans les boutiques familiales, un engagement qui, par ailleurs, comme pour les hommes, caractérisait toute leur vie, indépendamment de leur condition maritale. En focalisant sur les veuves des artisans, cette étude montre que, même si leur action économique était limitée et résultait d'une combinaison de variables différentes, ces femmes n'étaient pas forcément destinées à sombrer dans la pauvreté. Au contraire, elles pouvaient, et savaient, mettre à profit l'ensemble des ressources économiques et sociales, matérielles et relationnelles qui étaient à leur disposition et qui avaient été bâties avec la gestion de l'atelier avec le conjoint pendant la durée du mariage; en outre, grâce à ces ressources, elles étaient capables de négocier leur position et le bien-être de leurs enfants, et ce même dans le cas d'un remariage.

http://dx.doi.org/10.15304/ohm.24.2921

plugins.generic.citations.citedby

plugins.themes.xejournal.article.details